Le Signor Lylou

Sensation corporelle, pulsion interne organisent le surgissement d’un chemin où se tissent l’incertitude, l’incohérence. Espace vide de mots où j’essaye d’habiter le plus possible.
Dans cette déliaison avec le verbal mon écoute des couleurs s’amplifie. Leur déploiement parait dépendre de la relation à moi-même, de ma capacité à hésiter, ralentir pendant des jours à accepter une réorganisation interne.
Les strates de couleurs, les structures racontent sans les mots leurs présences vivantes, me font entrer dans l’inconnu, me relient plus profondément à l’énergie qui coule en moi. Les forces créatrices des énergies des couleurs en organisant des rencontres entre la structure de l’image peinte et ma vie créent dans les compositions un fragment de présence communicante restituée par l’image en énergie colorée.
« En passant par la Terre, journal » Série Papier/carton marouflé sur châssis toilé.20/20 centimètres Acrylique/pastel gras/mine de plomb/sanguine/collage/encre/Vernis mat
Cette série en cours recueille une famille de formes comme dans un journal.
Format carré, 4 angles, 4 coins de la Terre, 4 coins de la table. Configuration mobile. Désorientation.
Les carrés sont traversés par une diagonale, lieu d’affrontements instables.
Les signes dessinés sont d’origines diverses : souvenirs passants par le trait, doigts dans la matière, impact rythmique de la mine graphite, « Y » couché.
Contamination formelle d’une composition à l’autre. Cercle en relief collé débordant du format, anneau devenant coupe. Coupe devenant genou (Inexplicablement attirée par la nécessité de fracturer l’anneau pour le faire contenant)
Contamination à l’atelier. Issu du même protocole des dessins de 2 mètres par 2 mètres envahissent à leur tour mon territoire.

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