Zanini Aline
Née en 1955 dans l’Agenais, en milieu rural. Vit et travaille à Toulouse.
« Il m’a toujours été nécessaire de travailler à partir d’une figure qu’elle soit végétale, animale ou en référence à l’humain.
Les séries que je développe ont en commun le rapport à l’espace, le peu de matière et de couleur, et certainement la perception diffuse, trouble de la réalité.
LE VETEMENT
Le travail autour du vêtement a succédé à la série des formes creuses, percées. J’avais recherché le volume, la profondeur… Le pastel sec m’a permis ce creusement de la surface.
Dans le prolongement des formes circulaires, creuses, percées, obscures ou lumineuses, j’ai observé les poches des vêtements, puis le passage des manches, le creux du manteau, ce qui reste de la présence dans la forme.
Je me suis attachée à saisir la forme, le volume du vêtement pris dans son mouvement, à saisir l’ombre et la lumière, le peu de matière, la fugacité de la présence, le passage fugitif, ce qui apparaît, en suspens ou se dérobe, s’efface.
La photographie m’a permis de mieux voir ce que je cherchais à représenter. Ce même travail photographique a pu trouver une expression autonome.
La matière du plexiglas m’a permis de développer ma recherche.
J’ai croisé les gestes de la couture et les gestes de la peinture.
Actuellement, le souci des formes me conduit à recroiser les thèmes familiers : l’arbre, les oiseaux ; à changer ou à retrouver des gestes, peindre sous verre, procéder par empreintes, mêler d’autres supports… »