Description
Tempera sur papier sur toile
13 x 92 cm
2008
n°2015.0.848
En location à partir de 35,00 €
Tempera sur papier sur toile
13 x 92 cm
2008
n°2015.0.848
Tempera sur papier sur toile
13 x 92 cm
2008
n°2015.0.848
Dimensions | 73 × 92 cm |
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dimension | |
Location | Demandeurs d'emploi, étudiants, structures pédagogiques et caritatives, Particuliers, Entreprises, Collectivités, Achat au comptant |
François-Xavier Fagniez, né en 1936 à Salies-de-Béarn, après une formation aux Beaux-Arts et aux Métiers
d’Art arrive à Paris en 1954 où il étudie dans différents ateliers, découvre de
nombreux artistes et galeries. A l’âge de 22 ans seulement, il entre sous
contrat dans la galerie Jacques Massol, où il rejoint Dmitrienko. Pendant les
années 1960, il expose aussi à l’étranger ; en Suisse, au Danemark.
A partir de 1970, l’artiste travaille essentiellement sur les thèmes de son
jardin. Il expose pour la première fois Matin au cerisier rose au « Salon
d’automne » du Grand Palais en 1970 - la force et la beauté de la nature
commencent à définir sa peinture. Quelques années plus tard, vers 1977-
1978, Fagniez illustre l’ouvrage Dits d’un livre des sorts de Jean-Claude
Menard aux éditions la Différence et se lie de plus en plus avec les auteurs,
poètes et le monde de l’édition d’Art.
Le talent de Fagniez est reconnu au cours des années 1980. Il remporte de
nombreux prix, développe des liens très proches avec les marchands, et
expose souvent à Paris ainsi qu’à l’étranger. La décennie suivante, il est
invité d’honneur au salon des artistes peintres français d’Outre-Mer, on lui
consacre plusieurs livres, (Jean Dunoyer, Claude-Michel Cluny etc...) et il
collabore avec le géopoète Kenneth White.
Fagniez se consacre souvent aux thèmes liés à la nature, comme le
témoignent ses expositions sur Les Iles, et La Transparence des années
1980 ou bien Du paysage à la figure, des années 1990. Les œuvres
présentées dans le cadre de l’exposition actuelle Le Paysage Mental,
soulignent encore une fois cet amour pour le paysage, la lumière, et l’Eau.
L’artiste utilise l’acrylique pour traduire la fluidité et la transparence de cet
élément. Dans cette série, une partie des œuvres est peinte sur des
panneaux en bois. Ce mélange de peinture sur panneau et sur papier donne
une qualité organique et truculente à ces œuvres. Cette matière en relief
rappelle parfois l’écorce d’un arbre et sert de pont entre l’homme et son
environnement.
Cet ensemble montre les préoccupations écologiques de l’artiste, qui
s’inscrivent parfaitement dans une exposition sur l’espace physique et
l’espace psychologique. Ses réflexions picturales sont un hommage à la
nature élémentaire mais aussi une alerte, presque déjà un regret.