Valcke Christine

Mon enfance a été bercée par les gris infinis du ciel et de la mer du Nord, le blanc parfois éblouissant de l’estacade d’Ostende, les noirs de ses brise-lames, le flux incessant des marées, rythmes, respirations, pulsation permanente.
Dans “le mystère de passivité de la vision” ( Merleau-Ponty ), ces formes, ces rythmes sont devenus pour moi un langage avec lequel je cherche à établir une correspondance avec le monde.
Un sentiment aigu d’être bien démunie pour l’aventure m’a fait choisir des moyens sobres, à portée de main, et réduire progressivement mon vocabulaire à ce jeu permanent de confrontation-fusion entre masse et transparence en perpétuel mouvement et aux transitoires équilibres qu’il engendre.
Les formes que j’interroge sont simples, élémentaires et leurs combinaisons, inépuisables. Massives ou fragiles, légères, pesantes, compactes, fragmentées…, elles continuent “d’agir”, d’intriguer le regard.

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