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En location à partir de 10,00 

Acrylique sur toile
65 X 92
1994

n°2020.1.1

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UGS : 2020.1.1 Catégorie :

Description

Acrylique sur toile
65 X 92
1994

n°2020.1.1

Informations complémentaires

Dimensions 65 × 92 cm
dimension

Location

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Artiste

Courades Jean-Michel

« Les jeux chromatiques, les superpositions, les effets de répétition et de multiplication, débouchent sur une énigme insoluble qui met en exergue le caractère rétinien de l'ensemble »
Claude Lorent 2001
"travail rythmique, de tisserand, sur la matière colorée, avec la présence de la trace de la main de l'artiste"
Macha Hardy 2011

 La structure qui détermine la composition est constituée d'éléments à peu près similaires. Il y a une systématisation des éléments picturaux ; composition faite de lignes verticales et/ou horizontales recouvrant toute la surface ; L'élément de base est la ligne introduite comme point de départ du processus de création ; il en résulte une structure linéaire plus ou moins uniforme qui évoque un tissage; ces bandes par les couleurs et épaisseurs utilisées créent entre elles des rapports différents. La juxtaposition des lignes peut être fusionnelle ou source de contrastes car il y a soit un dialogue, soit une confrontation entre les couleurs.
Cette combinaison d'éléments visuels, qui se déploient au-delà de la toile, correspond par conséquent à un travail rythmique de tisserand sur la matière colorée ; les lignes le plus souvent verticales sont juxtaposées dans un système de répétition basé sur une fréquence visuelle et la recherche d’une dynamisation de chaque point de l’espace.
Le mouvement rythmique est principalement horizontal. Dans ce sens apparaît nettement une tendance à l'accumulation d'éléments répétés à intervalles réguliers, sorte de progression obéissant à une logique de développement.
La répétition des lignes permet la variation, champ des possibles de la création, d’une œuvre en devenir.
Le hasard subsiste car le geste, qui ne peut être tout à fait contrôlé, ne peut éviter des accidents. Un caractère aléatoire de la structure où surgit une pulsion due à l’irrationalité qui persiste malgré la volonté de tout ordonner.

Dans des travaux les plus récents la ligne est plus étirée et laisse apparaître des transparences.
Une structure serrée qui se superpose à une structure déjà existante ou qui la défait, la reconstruit ou alors les deux qui s’imbriquent, s’enchevêtrent pour laisser filtrer la lumière.
Toutes les étapes sont données au regard; l’histoire du tableau doit rester visible. La perception du tableau intègre ce processus. L’objet perçu échappe à l’analyse; le tableau reste un phénomène unique, inexplicable, une aventure qui a sa place en dehors de l’analyse.
Le tableau doit rendre visible ce qui n’a jamais été vu, créer une nouvelle image qui élargisse, enrichisse notre champ de vision.